Saviez-vous que près de 3 700 enfants reçoivent chaque mois l’aide des programmes de dépannage alimentaire en Outaouais ?
Parmi eux, Jacob, huit ans, devra se rendre à la banque alimentaire avec sa famille durant le temps des Fêtes. Pour ses parents, Patrick et Isabelle, la magie de Noël semble inaccessible cette année. Les derniers mois ont été marqués par des choix déchirants : réduire drastiquement les achats à l’épicerie, changer leurs habitudes alimentaires, diminuer les portions des repas. Malgré tous leurs efforts, leur situation les pousse à contacter l’organisme de leur quartier. Une fois sur place, un sentiment de honte les envahit initialement. Cependant, d’autres familles accompagnées d’enfants comme leur fils Jacob croisent leur regard et, aussitôt, la pression et l’inconfort se dissipent pour faire place à un sentiment de réconfort et de gratitude. Ils se rendent compte qu’ils sont finalement loin d’être seuls à vivre cette réalité. Cette année, la magie de Noël ne viendra pas des décorations et des cadeaux, mais de la chaleur d’une communauté bienveillante. Patrick, Isabelle et Jacob réalisent que Noël est également une célébration de la solidarité, de l’espoir et de l’amour partagé.
« Je suis content de pouvoir offrir un repas pour le 25 décembre à mon fils, mais aussi pour les prochains mois grâce à l’aide de notre banque alimentaire de quartier. » - Patrick
3 000 boîtes-repas de Noël distribuées dans notre réseau
91 042 demandes d’aide alimentaire répondues mensuellement
1,6 million de kg de nourriture distribué dans la dernière année
1. Combler un besoin essentiel
Indispensable à la survie, manger est un besoin fondamental pour chaque humain. Lorsqu’une personne se trouve dans une situation de vulnérabilité, les dépannages alimentaires offrent une solution immédiate pour fournir une nutrition adéquate.
2. Rassembler la communauté
Pour les personnes seules, les soupes populaires créent un lieu de rassemblement. Durant le temps des Fêtes, se retrouver autour d’un repas chaud favorise les discussions et les rencontres tout en brisant la solitude. En travaillant ensemble pour contrer la faim, ces organismes partagent l’objectif commun de créer un tissu social plus fort et résilient.
3. Prôner la justice sociale
L’accès à la nourriture est un droit vital qui contribue à un monde plus juste et solidaire. Pour les personnes en situation d’itinérance, les centres d’hébergement leur permettent de s’alimenter, et leur offrent également réconfort, sécurité et bienveillance tout en les outillant pour leur assurer une meilleure qualité de vie.
4. Atténuer le stress psychologique, physique et financier
Les temps froids de l’hiver peuvent être plus coûteux pour les familles à faible revenu. C’est pourquoi les maisons de la famille agissent comme repères pour renforcer le nid familial. Elles deviennent, entre autres, la porte d’entrée vers d’autres ressources comme apprendre à cuisiner pour satisfaire les besoins nutritionnels des enfants.